Séparation ou divorce ?
Lorsqu’un couple marié est en crise, il arrive fréquemment qu’au moins un des deux conjoints se pose la question de savoir s’il ne serait pas préférable d’envisager une séparation, voire un divorce.
Il s’agit toutefois d’une décision particulièrement importante tant sur les plans pratique que juridique et financier.
Il est dès lors utile de d’abord s’interroger sur l’objectif poursuivi. Est-ce que je désire seulement me séparer ou suis-je déjà prêt à divorcer ?
Pour vous éclairer au mieux, je pense qu’il est d’abord utile d’expliciter les notions de séparation et de divorce.
La séparation peut être définie comme étant une situation de fait (résidences séparées des époux) qui laisse perdurer le lien conjugal. A l’exception du devoir de cohabitation, les autres obligations liées au mariage (fidélité et secours) doivent être respectées par les époux même s’ils vivent séparés.
Le divorce peut être défini comme étant la rupture du lien conjugal. Il s’agit donc de mettre fin à toutes les obligations du mariage. Ainsi, les époux redeviendront deux « étrangers », l’un par rapport à l’autre. Pour ce faire, il y aura également lieu de liquider leur régime matrimonial (notamment par la répartition de leurs biens).
Les rappels qui précèdent ne vous permettront peut-être pas de choisir entre la séparation ou le divorce. Il faut alors vous poser la question de savoir si vous pensez que votre couple a des chances de survivre à la crise qu’il rencontre actuellement. Si oui, il y a lieu d’envisager d’abord une séparation afin que chacun puisse faire le point de son côté afin d’envisager l’avenir avec plus de recul. Dans ce cas, nous vous proposons de visiter notre page consacrée à la séparation.
Si vous estimez au contraire qu’il y a dès à présent lieu de mettre définitivement fin à votre vie de couple, il faut alors sérieusement envisager les possibilités de divorcer qui vous sont proposées par le législateur. A ce sujet, nous vous invitons à consulter nos pages divorce pour désunion irrémédiable et divorce par consentement mutuel.